lundi 21 décembre 2009

Tissage

Dernière ligne droite avant Noël ! ça commence à s'accélérer à fond les ballons ! Et pour les soins profonds, je n'ai pas beaucoup de temps. J'espère que j'aurais le temps de faire un passage chez la coiffeuse pour un soin et une mise en plis. Je veux une jolie crinière travaillée et libre de chignon pour Noël, mais c'est pas encore gagné. Affaire à suivre !

Comme on parle de coiffeur, autant rester sur la lignée ! Et voilà une manière d'obtenir des cheveux longs en un temps (presque) record ! Oui, je dis presque, parce qu'au final, faut quand même rester assise un certain temps pour que la coiffure soit faite ! C'est le premier type d'extensions que j'ai connu, les tissages à l'africaine. Ils m'ont toujours fait peur. Cette histoire de couture des mèches sur la tresse qu'on a tout autour de la tête... Brrr ! En fait, j'aime pas trop les aiguilles et puis, sans compter que le cuir chevelu ne respire pas correctement dessous, le voir retirer à coup de ciseaux ou de lame de rasoir pour désolidariser les mèches de la tresse, ça m'a toujours refroidie.

Comment ça marche ?

On commence par natter les cheveux avec des rajouts afin d'obtenir un jeu de tresses fines (en spirale, en lignes, etc). Ensuite, on coud les extensions pour les fixer dans les tresses (pas la racine derrière les tresses ! Surtout pas !) avec du fil noir bien épais et une grosse aiguille. Et voilà ! Au final, ça a l'air simple à faire, mais le rendu n'est pas toujours tip top... En fait, il faut une bonne coiffeuse pour avoir un tissage africain convenable. La tresse doit être parfaitement bien travaillée pour que les extensions puissent être disposées le plus naturellement possible par la suite.
Alors d'emblée, je vous dirai que le tissage fermé (intégral) ne paraît absolument pas naturel. Pas de raie, pas de cuir chevelu visible, c'est tout de suite suspect ! ^^ Avec une raie, c'est déjà mieux. Avec une mèche de cheveux de devant qui vient se mêler aux extensions, c'est un début de souci du naturel (pas mal dans la démarche), mais ce n'est toujours pas assez. On note (trop !) souvent la différence de texture des deux cheveux (souvent le cheveu de la coquette, défrisé mais sec, pas entretenu et frisouillant et à côté, le cheveu lisse brillant (au début) synthétique de l'extension).

Et niveau sousous ?

Les extensions peuvent être synthétiques, (ce sont les moins chères mais les plus moches . En même temps, je dis ça, je dis rien ! ^^) ou naturelles dont les tarifs peuvent aller jusqu'à 200 euros et plus, en fonction de la longueur. La plupart des coiffeuses recommandent des tissages de cheveux 100 % naturels, car bien qu'elles soient chères, on peut réutiliser plusieurs fois ses extensions à condition d'en avoir pris soin (hydratation, shampoings, soins profonds. Et oué, ce sont de vrais cheveux même si ce ne sont pas les vôtres ! ^^). De plus, ces mèches autorisent les coquettes à faire une multitude de coiffures en les travaillant au fer comme de vrais cheveux, là encore.
En général, il faut un à deux paquets d'extensions pour réaliser son tissage, en fonction de l'épaisseur souhaitée.

Le mot de la fin

Un tissage réalisé correctement doit pouvoir éviter que les extensions ne tombent sans crier gare (la honte en plus). C'est la moindre des choses si on a payé une coiffeuse pour le faire ! et comme pour toutes les techniques de coiffures, il y a quelques règles sine qua none à observer sous peine de se retrouver chauve des tempes...
  • Ne pas multiplier les tissages successifs : il faut laisser respirer ses cheveux et le cuir chevelu.
  • Porter des tissages trop serrés : alopécie de traction à coup sûr !
  • Hydrater le cuir chevelu et conditionner les cheveux régulièrement sous le tissage (dans les raies).
  • Laver le tissage sur la tête régulièrement.
  • Garder son tissage 4 semaines au maximum

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